MARTIN MATALON
DIANA THEOCHARIDIS
ALFREDO ARIAS
BIOGRAPHIE

Né à Buenos Aires en 1958, Martin Matalon étudie à la Juilliard School de New York où il obtient un Master de composition. En 1989, il fonde Music Mobile, ensemble basé à New York et consacré au répertoire contemporain, qu’il dirige jusqu’en 1996. Il reçoit de nombreux prix : Fondation Simone et Cino del Duca-Institut de France (2024), J.S Guggenheim fondation de New York, prix F. Schmitt de Académie des Beaux-Arts-France, Ville de Barcelone, Scholarship de la American Academy and Institute of Arts and Lettres, le Grand prix des Lycéens…
En 1993, définitivement installé à Paris, L’IRCAM lui commande une partition pour la version restaurée du film de Fritz Lang, « Metropolis ». Martin Matalon se plonge ensuite dans l’univers de Luis Buñuel en écrivant consécutivement trois nouvelles partitions pour les trois films surréalistes du cinéaste espagnol «Un Chien andalou», «L’Age d’or » et «Las Hurdes terre sans pain».
Son catalogue comprend un grand nombre d’œuvres de musique de chambre et orchestre et couvre un large spectre de genres : théâtre musical, musique mixte, contes musicaux, ciné-concerts, musique vocale, installations, musique et poésie, œuvres chorégraphiques, opéra, musique et arts du cirque…
De 2017 à 2023, Martin Matalon a été professeur de composition au CNSMD de Lyon.
Son Opéra l’Ombre de Venceslao d’après la pièce de Copi, a été créé à l’Opéra de Rennes et présenté en France dans une dizaine de maisons d’Opéra. En 2021 la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Gürzenich et le Festival Ars Musica, lui ont commandé une version de la musique de « Metropolis » pour grand orchestre. Cette œuvre de 140 minutes fait l’objet d’une tournée dont la Philharmonie de Paris en Mai 2023.

Diana Theocharidis est une chorégraphe argentine née à Buenos Aires Son travail est axé sur la danse, le théâtre musical et d´autres formes scéniques en relation avec la musique expérimentale et le mouvement. Elle a signé plusieurs pièces chorégraphiques, parmi lesquelles : Quatuor pour la Fin des Temps, (musique d’Olivier Messiaen), Dedalus, (musique de Martin Matalon), Transcripción, (musique de Kaija Saariaho et Pablo Ortiz), Un Cielo y el otro, (musique de Pascal Dusapin), présentées en Argentine, Brésil, Chili, Uruguay, Mexique, Italie, Finlande, Pologne, Grèce et France. Elle a réalisé les mises en scène de Variété de Mauricio Kagel, La Rosa, et Formas in pulvere de Martin Matalon, Kassandra, de Pablo Ortiz, Bureau 470, de Tomas Bordalejo.
Elle a travaillé comme chorégraphe et metteuse en scène en Argentine (Teatro Colón, Teatro San Martín, Teatro Nacional Cervantes, Teatro Argentino de La Plata) mais aussi dans les grandes institutions internationales dont l’Opéra National de Finlande, l’Opéra National de Grèce, le Teatro San Carlo de Naples, le Théâtre National de Croatie, l’Opera de Cracovie, Palacio Euskalduna de Bilbao, le Teatr Wielki de Poznan, le Megaro Moussikis (Thessaloniki), le Teatro Sodre (Montevideo), et en France à l’Arsenal de Metz, le TAP de Poitiers, Le Cent-Quatre-Paris.
Elle a été Directrice de la Danse au Fonds National des Arts de Buenos Aires, Directrice Artistique du Teatro de la Ribera et Directrice Artistique du Centre d´Expérimentation du Teatro Colón. Elle a été décorée comme Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture français.

Alfredo Arias est né à Buenos Aires. Il débute comme artiste plasticien à l’Institut di Tella à Buenos Aires, où il réalise sa première mise en scène : Dracula. Au début des années 70, il s’installe à Paris et met en scène Eva Peron de Copi. Alfredo Arias crée un monde poétique et présente ses propres créations : Peines de Cœur d’une chatte anglaise, Mortadela, Tatouage.
Il aborde aussi le répertoire avec La Bête dans la jungle de Henry James dans une adaptation de Marguerite Duras, La Tempête de Shakespeare au Festival d’Avignon, Les Bonnes de Jean Genet au Théâtre Athénée- Louis Jouvet… Son travail s’étend au théâtre musical avec les créations de Famille d’Artistes sur la musique d’Astor Piazzola et Concha Bonita sur une partition de Nicola Piovani.
Ses mises en scène d’opéra commencent avec Les Indes Galantes au Festival d’Aix en Provence direction William Christie, puis Rake’s Progress au Festival d’Aix direction musicale Ken Nagano, Carmen à l’Opéra -Bastille, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc au Festival de Spoletto, Songe d’une nuit d’été au Teatro Regio de Turin, Les Contes D’Hoffmann à la Scala de Milan…
Dernièrement il a mis en scène The Rake’s Progress de Stravinsky au Teatro Colon de Buenos Aires ainsi qu’Hermaphrodite d’après les mémoires d’Herculine Barbin dite Alexine B – texte publié par Michel Foucault – au Musée Malba dans le cadre du Festival international de Buenos Aires.
Page de l’artisteMONSIEUR VÉNUS
Monsieur Vénus
C’est sous le pseudonyme de Rachilde que Marguerite Eymery alors âgée de vingt-quatre ans, publie en 1884 un roman érotique : Monsieur Vénus met en scène une relation passionnelle entre une aristocrate au comportement masculin et un jeune homme qu’elle réduit au rôle de « maîtresse ». Rachilde propose une vision véritablement transgressive des rôles de genre socialementétablis qui continue de surprendre aujourd’hui. Sans échapper à la connotation misogyne qui caractérise la littérature du début du siècle , ce roman « queer avant la lettre ».est adapté par trois artistes majeures de la scène musicale, chorégraphique et théâtrale.
Mister Venus
It was under the pseudonym of Rachilde that Marguerite Eymery, then aged twenty-four, published her erotic novel Monsieur Vénus in 1884, depicting a passionate relationship between a masculine aristocrat and a young man she reduced to the role of “mistress”. Rachilde proposes a truly transgressive vision of socially established gender roles that continues to surprise today.
Without escaping the misogynistic connotations that characterize turn-of-the-century literature, this novel “queer avant la lettre”, is adapted by three major artists from the music, dance and theater scenes.
Un projet de Martin Matalon, Diana Theocharidis et Alfredo Arias
D’après Rachilde
Musique : Martin Matalon
Adaptation : Alfredo Arias
Mise en scène et chorégraphie : Alfredo Arias, Diana Theocharidis
Costumes : Chloé Obolensky
avec :
Clara Barbier Serrano, soprano • Raoule de Vénérande.
Diana Theocharidis, comédienne et danseuse • L’Intruse
Anthony Millet, Bandonéon, Accordéon, Accordina
Photos : photo d’illustration ©Francesco Vezzoli, mise en couleur ; Martin Matalon : ©Didier Olivré ; Diana Theocharidis : ©Jorge Sanchez ; Alfredo Arias : ©Leandro Allochis
DOSSIER SPECTACLE
AGENDA
BIOGRAPHIE

Né à Buenos Aires en 1958, Martin Matalon étudie à la Juilliard School de New York où il obtient un Master de composition. En 1989, il fonde Music Mobile, ensemble basé à New York et consacré au répertoire contemporain, qu’il dirige jusqu’en 1996. Il reçoit de nombreux prix : Fondation Simone et Cino del Duca-Institut de France (2024), J.S Guggenheim fondation de New York, prix F. Schmitt de Académie des Beaux-Arts-France, Ville de Barcelone, Scholarship de la American Academy and Institute of Arts and Lettres, le Grand prix des Lycéens…
En 1993, définitivement installé à Paris, L’IRCAM lui commande une partition pour la version restaurée du film de Fritz Lang, « Metropolis ». Martin Matalon se plonge ensuite dans l’univers de Luis Buñuel en écrivant consécutivement trois nouvelles partitions pour les trois films surréalistes du cinéaste espagnol «Un Chien andalou», «L’Age d’or » et «Las Hurdes terre sans pain».
Son catalogue comprend un grand nombre d’œuvres de musique de chambre et orchestre et couvre un large spectre de genres : théâtre musical, musique mixte, contes musicaux, ciné-concerts, musique vocale, installations, musique et poésie, œuvres chorégraphiques, opéra, musique et arts du cirque…
De 2017 à 2023, Martin Matalon a été professeur de composition au CNSMD de Lyon.
Son Opéra l’Ombre de Venceslao d’après la pièce de Copi, a été créé à l’Opéra de Rennes et présenté en France dans une dizaine de maisons d’Opéra. En 2021 la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Gürzenich et le Festival Ars Musica, lui ont commandé une version de la musique de « Metropolis » pour grand orchestre. Cette œuvre de 140 minutes fait l’objet d’une tournée dont la Philharmonie de Paris en Mai 2023.

Diana Theocharidis est une chorégraphe argentine née à Buenos Aires Son travail est axé sur la danse, le théâtre musical et d´autres formes scéniques en relation avec la musique expérimentale et le mouvement. Elle a signé plusieurs pièces chorégraphiques, parmi lesquelles : Quatuor pour la Fin des Temps, (musique d’Olivier Messiaen), Dedalus, (musique de Martin Matalon), Transcripción, (musique de Kaija Saariaho et Pablo Ortiz), Un Cielo y el otro, (musique de Pascal Dusapin), présentées en Argentine, Brésil, Chili, Uruguay, Mexique, Italie, Finlande, Pologne, Grèce et France. Elle a réalisé les mises en scène de Variété de Mauricio Kagel, La Rosa, et Formas in pulvere de Martin Matalon, Kassandra, de Pablo Ortiz, Bureau 470, de Tomas Bordalejo.
Elle a travaillé comme chorégraphe et metteuse en scène en Argentine (Teatro Colón, Teatro San Martín, Teatro Nacional Cervantes, Teatro Argentino de La Plata) mais aussi dans les grandes institutions internationales dont l’Opéra National de Finlande, l’Opéra National de Grèce, le Teatro San Carlo de Naples, le Théâtre National de Croatie, l’Opera de Cracovie, Palacio Euskalduna de Bilbao, le Teatr Wielki de Poznan, le Megaro Moussikis (Thessaloniki), le Teatro Sodre (Montevideo), et en France à l’Arsenal de Metz, le TAP de Poitiers, Le Cent-Quatre-Paris.
Elle a été Directrice de la Danse au Fonds National des Arts de Buenos Aires, Directrice Artistique du Teatro de la Ribera et Directrice Artistique du Centre d´Expérimentation du Teatro Colón. Elle a été décorée comme Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture français.

Alfredo Arias est né à Buenos Aires. Il débute comme artiste plasticien à l’Institut di Tella à Buenos Aires, où il réalise sa première mise en scène : Dracula. Au début des années 70, il s’installe à Paris et met en scène Eva Peron de Copi. Alfredo Arias crée un monde poétique et présente ses propres créations : Peines de Cœur d’une chatte anglaise, Mortadela, Tatouage.
Il aborde aussi le répertoire avec La Bête dans la jungle de Henry James dans une adaptation de Marguerite Duras, La Tempête de Shakespeare au Festival d’Avignon, Les Bonnes de Jean Genet au Théâtre Athénée- Louis Jouvet… Son travail s’étend au théâtre musical avec les créations de Famille d’Artistes sur la musique d’Astor Piazzola et Concha Bonita sur une partition de Nicola Piovani.
Ses mises en scène d’opéra commencent avec Les Indes Galantes au Festival d’Aix en Provence direction William Christie, puis Rake’s Progress au Festival d’Aix direction musicale Ken Nagano, Carmen à l’Opéra -Bastille, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc au Festival de Spoletto, Songe d’une nuit d’été au Teatro Regio de Turin, Les Contes D’Hoffmann à la Scala de Milan…
Dernièrement il a mis en scène The Rake’s Progress de Stravinsky au Teatro Colon de Buenos Aires ainsi qu’Hermaphrodite d’après les mémoires d’Herculine Barbin dite Alexine B – texte publié par Michel Foucault – au Musée Malba dans le cadre du Festival international de Buenos Aires.
Page de l’artisteCRÉATION
MONSIEUR VÉNUS
C’est sous le pseudonyme de Rachilde que Marguerite Eymery alors âgée de vingt-quatre ans, publie en 1884 un roman érotique : Monsieur Vénus met en scène une relation passionnelle entre une aristocrate au comportement masculin et un jeune homme qu’elle réduit au rôle de « maîtresse ». Rachilde propose une vision véritablement transgressive des rôles de genre socialementétablis qui continue de surprendre aujourd’hui. Sans échapper à la connotation misogyne qui caractérise la littérature du début du siècle , ce roman « queer avant la lettre ».est adapté par trois artistes majeures de la scène musicale, chorégraphique et théâtrale.
Mister Venus
It was under the pseudonym of Rachilde that Marguerite Eymery, then aged twenty-four, published her erotic novel Monsieur Vénus in 1884, depicting a passionate relationship between a masculine aristocrat and a young man she reduced to the role of “mistress”. Rachilde proposes a truly transgressive vision of socially established gender roles that continues to surprise today.
Without escaping the misogynistic connotations that characterize turn-of-the-century literature, this novel “queer avant la lettre”, is adapted by three major artists from the music, dance and theater scenes.
Un projet de Martin Matalon, Diana Theocharidis et Alfredo Arias
D’après Rachilde
Musique : Martin Matalon
Adaptation : Alfredo Arias
Mise en scène et chorégraphie : Alfredo Arias, Diana Theocharidis
Costumes : Chloé Obolensky
avec :
Clara Barbier Serrano, soprano • Raoule de Vénérande.
Diana Theocharidis, comédienne et danseuse • L’Intruse
Anthony Millet, Bandonéon, Accordéon, Accordina
Photos : photo d’illustration ©Francesco Vezzoli, mise en couleur ; Martin Matalon : ©Didier Olivré ; Diana Theocharidis : ©Jorge Sanchez ; Alfredo Arias : ©Leandro Allochis
DOSSIER SPECTACLE